Voici le livre d’or du Trail des Coursières du 11/05/2019 :

Nicolas Regnault

Un superbe ultra-trail!

Une région avec des paysages splendides, des bénévoles au top, un parcours très sympa (bien cassant comme il faut par moment!  😉 ) et une organisation parfaite à tous les niveaux.

C’était ma première fois sur cet ultra et j’en retiens que du positif. Je vais en parler autour de moi!

Que dire de plus. Merci encore à toute l’organisation de nous avoir fait passer cette belle journée.

Thierry RANGDE

J’ ai participé à votre course de 105 km voici 2 ans .
J’ai trouvé cette formule beaucoup plus jolie d’un point vue paysage même si elle s’est indéniablement durcie.
Merci à votre club et bénévoles pour cette formidable organisation et gentillesse.
Merci pour cette belle journée !!

Tony GAUTHIER

Récit de mon ultra trail des Coursières

Illustration Tony Gauthier

Après avoir fait du lobbying auprès de mes partenaires de club, nous partons à 3 sur le trail des Coursières (territoire des monts du Lyonnais). Jonathan et Sébastien s’alignent sur le 53km, quant à moi, j’opte pour le 111, mon deuxième ultra au-delà des 100km après le trail Sénonais (130km). Avec un dénivelé de 4700 mètre je ne suis pas fier. Entre Montargis et Courtenay (45), les collines sont rares, et celles avec un D+ de 50 mètres sont connues de tous les runners locaux comme des murs ! Bref, l’entrainement n’est pas aisé. Pas de plan d’entrainement organisé, j’enchaine les km. En moins de 4 mois, 1000 km avec deux sorties longues par semaine environ, et le matin avant de partir travailler, 45 minutes de travail de gainage et de cuisse à Titanium (salle de sport, juste à côté de chez moi).
La veille de la course, nous nous dirigeons donc vers Saint Martin en Haut, où nous avons trouvé un gite à 3-4km du départ.

Samedi 11 mai 2019, 2h30, le réveil sonne…le sac est quasi prêt, après mettre pommader les pieds, j’avale un gros petit déj. Rien de particulier, l’important est de ne pas changer d’habitude alimentaire ! Je rajoute juste deux ou trois tartines. Je rejoins deux coureurs de l’ASR Trail 78 logeant à côté. Nous nous étions entendus la veille afin de s’organiser avec les voitures (le 111km partant à 4h, le 53 à 11h çà demande un peu de préparation). 
Nous voilà donc arrivés dans le gymnase, à 3h30. Déjà beaucoup de monde présent, 420 coureurs au départ, pour un ultra, c’est beaucoup, d’autant pour ce trail n’ayant pas encore beaucoup de renommée.
Il est 4h, après les traditionnelles consignes de course, le départ est lancé. Je pars en queue de peloton. Je n’aime pas trop çà, pas pour le fait de lutter avec les premiers, mais parce qu’on trouve souvent dans les tous premiers kilomètres, des goulots d’étranglement. Après 15-20km, ça peut être bénéfique de s’arrêter, mais après 5 minutes de course… Comme je l’avais pressenti, nous tombons sur un tout petit tunnel après 2 km environ. On fait donc la queue pour passer, je ne perds pas beaucoup de temps, ça va, je vais m’en remettre !

La première barrière horaire est à 8h00 du matin (27km 800m de D+). J’entends pas mal de trailer autour de moi pensant la même que moi, « cette barrière est pas si facile, il ne faut pas trop trainer ». Oui c’est le cas, quand on part pour 110 bornes, on pourrait flâner un peu au début, car tout se joue sur les 20 derniers km de toute manière. Mais non, il ne faut pas trop rêvasser si on veut arriver à 8h00 à Chagnon !
J’arrive là-bas à 7h10, l’ambiance est super bonne sur le ravito, les bénévoles sont souriant et très efficaces. En me baissant, un mal de cuisses apparait déjà. Cela m’inquiète, mais peut-être est-ce une mise en marche de la machine ! Je prends environ 10mn de repos, pour repartir. Sachant que la barrière est à la sortie du ravito, j’ai 40mn d’avance, c’est bien ! La prochaine barrière est au km 61 à 14h30. Il y a donc 34 km à effectuer en 7h00. Même les 1450m de D+ de cette étape, ne devraient pas être un obstacle. Je ralentis donc l’allure, il ne faut pas se griller ! Je m’aperçois que « Casquette rouge », « coupe-vent jaune », « kalengi 15 litres », « CNN Nyon » et « short court », font pareil que moi ! Oui dans un trail long, on croise toujours les mêmes personnes, on est côte à côte, on se double, on se voit au loin, on discute un peu… Sauf si on reste longtemps ensemble on n’échange pas nos prénoms, mais souvent, on se reconnait à nos tenues ! Avec mon short marron et rose, moi aussi j’avais mon signe distinctif ! 😉 . Ce qui peut être un peu gênant, c’est qu’au ravitaillement ou à la fin des courses, on a du mal à se reconnaître. En effet, on n’est jamais face à face, on se s’identifie davantage de dos !

Km 33, problème avec un bâton, une vis de fixation a sauté. Pas grave, ç’est un peu handicapant, mais ça va devrait pas trop me freiner ! Ce sont les aléas, toujours présents dans ce type de course.
La météo devient capricieuse, soleil presque chaud, puis d’un coup gros passage nuageux, vent pluie et fraîcheur. C’est très passager, on ne sait jamais si on doit sortir ou non la goretex…Cette météo subsistera toute la journée. Après une bonne montée, j’arrive au ravito du Km 38 (Crêt Raynaud). Proche de la distance d’un marathon, je me sens vraiment bien. Il est 11h du matin, 7h de course, 1500 mètres de D+, je suis confiant, tout en restant très prudent…
Je retrouve sur ce ravito Patrick, avec qui j’avais fait Marseille Cassis, en 2010, c’est un fondu d’ultra, plus expérimenté que moi sur de telles distances. S’il est en même temps que moi sur le ravito, je dois donc être globalement pas mal. Après une giboulée, je sors de mon abri, et je repars vers la 2ème barrière horaire. En route, vers la base de vie au château de Pluvy, là-bas nous attendent nos sacs de consignes ! Super orga, que de pouvoir bénéficier de cette prestation . 
J’arrive donc au Château à 13h. Un groupe de percussion brésilien nous attend, il fait très beau, c’est la grosse ambiance. Ici il va falloir se poser, après 60km c’est important ! Surtout avec les 50 autres km, ils vont être plus durs car il va rester 2500 m de D+. Je me pose, m’assoie, prend un peu de temps. Je crois reconnaitre un trailer que j’avais accompagné pendant deux heures environ à la fin du Trail Sénonais. Il est au téléphone, je n’ose pas le déranger. Je m’alimente, je bois du coca, eau pétillante, et utilise le sac de consigne. Je lis tous mes messages. Ça fait du bien de se sentir soutenu. Je repars avec une avance d’1h15 sur la barrière horaire, et toujours aucune défaillance. 
La prochaine barrière est au km 78. Cette étape est une succession de petites montées et petites descentes. Pas d’inquiétude, même si je ne suis pas un pro pour les montées, je descends bien et rattrape largement mon retard. Tant que j’arriverais bien à descendre, ça ira. Sur la dernière montée de cette étape, après une pause pipi, je vois arriver Patrick, cela faisait un petit peu qu’on s’était perdu. L’expérience est en train de parler, il va surement finir fort ! Je pars derrière lui, mais je n’arrive pas à le suivre. Sur la montée avant le ravito, “j’en chie” ,ça y’est ! Je savais de toute façon que j’aurais une faiblesse. Il faut savoir la gérer mentalement, c’est tout. Car la forme va revenir. Pour arriver à faire un ultra, le physique compte évidemment, mais il ne peut être mis à profit sans mental.
J’arrive à la barrière horaire avec 1h30 d’avance. C’est pas mal, même si l’avance n’augmente plus trop. Encore 2 barrières, c’est une difficulté de cet ultra. 5 barrières, on est suivi à la trace ! Ceci facilite l’organisation, et évite par exemple de maintenir des points de ravitaillement trop longtemps. Je comprends tout à fait ! 
Direction le Km 90, je retrouve de nouveau Patrick sur cette étape. Au moment où j’arrive sur lui, je trébuche, mais revient aussitôt sur mes jambes. Un de ses comparses de courses venait de tomber au même endroit, lui plus lourdement car avait une douleur à l’épaule, mais sans gravité. On arrive ensemble au km 90. Toujours avec 1h30 sur la barrière. On se dit « large », néanmoins les difficultés vont s’enchainer, et après 15h de course ça fait mal. La prochaine étape, est de 14km avec 750 de D+. avec des portions avec des pourcentages très élevés…ça va piquer surement… (oui ça va même faire trèès mal 🙁 ).
Je monte la première montée sans trop de défaillir, même si je vois « la bande à Patrick », s’éloigner (et je ne les reverrais que sur la base d’arrivée). 
Arrivée en haut, on redescend dans une forêt de conifère. Il est environ 20h30, c’est très sombre et très pentu. J’ai beaucoup de mal à courir, et les cuisses sont douloureuses. Je ressors la frontale, je trottine à peine, je gère…J’ai égaré le profil de course trouvé dans les tous premiers km (retrouvé par la suite). Un super outil, feuille plastifiée, très claire…Je remercierais presque le trailer l’ayant égaré…Même si les références annotées étaient au-delà de mes objectifs, ça m’a bien aidé !
Je me retrouve donc en bas du ravito de Bellevue. « A peine 1,5km, ça monte bien, mais ça devrait aller », voilà ce que je me dis! 
Je me retrouve avec un couple ayant l’air de bien grimper. Je me cale avec eux, ça va peut-être un peu vite, mais « c’est pas grave, y’a le ravito tout prêt ! » Erreur…
Je commence à faiblir, je fatigue, mais je m’accroche, je m’arrête pas. Je veux les suivre ! Le public encourage certes, mais donne des infos qui me cassent les jambes et le moral « Allez courage plus que 500 mètres », et 200 mètres après … « il vous reste que 600 mètres, ça va le faire » !!!, je commence à m’agacer. Un supporter me dit « plus que 300 mètres. Je lui réponds « mais t’as vu à la vitesse ou je vais ? 300 mètres c’est énorme !!!! ». S’il se reconnait je m’excuse bien sûr ! J’arrive donc à ce ravitaillement. J’ai encore de l’avance sur la barrière, ce n’est pas le problème, mais là je suis vraiment mal… Je demande de l’eau, puis je me sens faiblir, faiblir… limite malaise…Je demande du sucre, une dame me sert, et je veux m’ asseoir…Ca va pas…pas bienn pas bien…je titube pour regagner un banc. Puis une bénévole vient me voir, et me demande si ça va…Elle m’emmène en me soutenant par le bras pour m’emmener vers les secours. Peut-être une chance pour moi, le brancard est déjà pris par un concurrent, je suis installé sur un petit fauteuil, ça va déjà mieux. Un secouriste me prend en charge, j’ai le droit à la couverture de survie. Les bénévoles sont aux petits soins avec moi. Ils me chouchoutent, m’amènent de la soupe, je retrouve des couleurs. Un homme me propose de me masser un peu les cuisses. J’accepte, il me fait mal bien-sûr, car les muscles sont très durcis par l’effort. Je grimace, mais je sais que ça va me remettre d’aplomb.
Je reste à ce ravitaillement plus d’une demi-heure, c’était indispensable. Les bénévoles m’encouragent, me disent que je vais finir. Il reste que 8km pas très dur, il suffit de marcher! Quand je repars, tous les bénévoles m’

ont crié « allez Tonyyy». Ça m’a fait chaud au cœur, j’étais obligé de finir maintenant, plus le choix!! Je regrette de ne pas avoir demandé leur prénom pour les remercier. J’ai retrouvé quelques visages sur les photos, je vais les mettre en ligne. Sur ce, j’allume mon téléphone, que j’avais éteint à 18h. J’appelle Sébastien, pour lui dire que je devrais arriver dans 1h30 minimum, voir 2 heures. Il m’encourage aussi, et je repars fort au niveau moral. Il y a une cote, que j’avale sans trop de problème particulier. Je vais à mon rythme, et cette fois je ne force pas ! Puis le profil devient beaucoup moins escarpé, je n’ose pas courir au début, j’ai peur de pas tenir…Puis je finis par replier les bâtons, les range, et me met à trottiner, je rattrape des concurrents. Et voilà, la machine est relancée, je cours avec des « pointes » à 6’30 au kilo (à la fin d’un ultra a cette allure, on est comme un « bolide »). Je double 5 ou 6 concurrents sur le dernier km. J’entends le speaker ! ca y’est !!! Je sors la Go Pro pour immortaliser l’arrivée. Voilà, je saute sur la ligne en levant les bras, c’est fait ! Je vois Sébastien et Jonathan, je vois aussi une des bénévoles qui m’avait encouragé lors de ma défaillance, venant vers moi en me félicitant. Heureux !
20h17 de course, plutôt satisfait!
Mon récit est sans doute un peu long, et va lasser plusieurs d’entre vous. Mon style n’est pas celui d’un écrivain, mais d’un trailer passionné.
Un grand merci à tous ceux qui m’ont suivi via sms, facebook, mon groupe « sam et Cie » sur whats’app, Sébastien et Jonathan, et un remerciement tout spécial aux bénévoles et secouristes du ravito de Bellevue, dont j’ignore leur prénom mais à qui je dois beaucoup (c’est aussi pour eux que je fais ce « petit récit »)
Le trail des Coursières, je le recommande vraiment. Une très bonne organisation, des bénévoles très « pros », une consigne au 60 ème. Cela permet également d’admirer les Monts du Lyonnais de jour !;)

Short marron et rose
Profil perdu
Profil plastifié perdu
Bénevoles préférés

Sylvain PEJU

Bonjour ami(e)s Trailers, membres du comité d’organisation et à tous les bénévoles.

Je m’appelle Sylvain PEJU et je viens de participer pour la première fois à l’une de vos courses, l’ultra 111. J’avais essayé de m’inscrire sur l’une de l’hivernal mais votre succès a eu raison de moi et je me suis retrouvé en liste d’attente.

J’ai couru le 111 avec deux autres amis, la Team Gruppetto, merci pour le 3ème dossard offert, j’ai un peu souffert quand même. Mais votre offre « marketing » est réellement intéressante. On avait déjà envie de faire votre ultra et je dois dire que vos tarifs sont attractifs et je trouve votre démarche totalement en lien avec l’esprit trail à savoir permettre à tout le monde de courir un ultra.

Il est souvent facile de critiquer, mais j’essaye de ne pas rentrer dans ce monde, et ce message est simplement un Grand MERCI à tous les acteurs de cet évènement. C’est facile à dire mais faut-il encore le faire.

Ce message ce veux à but constructif et il est réellement important que vous le preniez dans ce sens, il n’y a aucune critique, aillant moi-même eu un rôle important dans le monde associatif sportif je sais au combien il est difficile d’organiser un évènement tel que le vôtre.

C’est aussi parce que cela fait plusieurs années que j’évolue dans le monde du trail et que je trouve ses valeurs importantes que je vous écris.

Vous nous avez fait un super tracé, je ne sais pas s’il vous est possible de supprimer quelques km de bitume pour atteindre la perfection mais sincèrement je n’ai jamais vu un balisage aussi présent et précis, Bravo pour ce job on court serein pendant 111km, c’est top. Je n’oublie pas tous les signaleurs/bénévoles présents à chaque intersection qui nous ont toujours encouragés, nous ne les remercierons jamais assez. MERCI

Les bénévoles ne manquent pas non plus aux ravitos/assistances, quel accueil, exceptionnel à chaque fois. Si vous avez la possibilité de proposer un plat chaud type risoto / pate carbo… au 61è ça serait top. Je vous dis ça parce que je pense que pour beaucoup votre 111km est leur premier ultra et il n’est pas si facile que ça, il ne faut pas le sous-estimer. C’était mon troisième et c’est parce que j’ai toujours apprécié un bon plat chaud à la mi-parcours ou un peu après que je vous fais cette suggestion. Votre ultra est aussi et sans aucun doute l’un des ultras les plus familiales de l’hexagone, j’ai vu des personnes suivre des coureurs tout au long de la journée et dès 4h du matin. Personnellement ma femme et ma fille de 16 mois sont venues me voir à partir de 12h au 61è km et jusqu’à l’arrivée, la météo étant un peu moyenne c’est dommage que vous n’ayez pas une/des salles un peu plus grande pour pouvoir accueillir aussi les accompagnants. Etant déjà bien rodés pour les assistances cela ne nous a pas dérangé mais si la météo avait été plus capricieuse nous ne l’aurions pas vécu de la même manière. Il est important de souligner que tous vos ravitos « complets » proposes toujours la même chose, je trouve cela très bien car il y a une grande diversité alimentaire et surtout le fait que l’on retrouve à chaque fois les mêmes aliments nous permet de mieux gérer notre course. Et même à Montromant où il ne devait y avoir que du liquide nous avons eu la joie de pouvoir grignoter quelques friandises, elles étaient les bienvenues. MERCI

Nous avons repris les derniers du 53km à 30km de l’arrivée puis un peu plus tard ceux du 25. Ça nous a fait du bien moralement de « doubler » d’autres trailers et nous n’avons jamais été gêné. En ce qu’il nous concerne vos timings de départ des autres courses sont bien et je trouve ça cool d’évoluer tous ensemble sur des parcours communs. Je pense que vous avez trouver le bon nombre d’inscrits sur vos courses, je pense qu’il ne faut pas l’augmenter mais en tout cas nous ne nous sommes jamais retrouvés dans des bouchons comme j’ai pu le vivre sur d’autres courses, et c’est un élément très important de vous pouvoir toujours évoluer en liberté.

Puis arrive enfin la cloche, le final, c’est une bonne idée cette cloche on a apprécier de pouvoir la faire sonner tous les trois ensembles. Puis est venu le temps de repos, mais la salle était pleine et nous n’avons pas trouvé d’endroit pour pouvoir se restaurer et profiter de cette super ambiance. C’est un peu dommage mais cela ne gâche en rien le formidable souvenir que j’ai de cet ultra et à nouveau je tiens sincèrement à vous remercier pour tous ce que vous nous avez offert.

Merci de transmettre nos remerciements à tous les acteurs de cet évènement s’il vous plaît.

john arandel 

Bonjour à toute la team,

Un grand merci tout d’abord pour l’organisation parfaite du trail de samedi dernier!! C’était ma 1ere participation au trail des coursières et c’était assurément l’un des mieux organisés et balisés sur tout le parcours! Un grand merci à vous et aux bénévoles!

Je reviendrais certainement l’année prochaine!