Voici le livre d’or du Trail des Coursières du 07/05/2016 :
ARNAUD BREMONT – 102km – 10:29:23 – Dossard 779
Bonjour,
Un grand bravo encore à toute l’équipe organisatrice : non seulement pour l’organisation sans faille, la qualité du parcours, l’enthousiasme des bénévoles bien sûr – bon, vous êtes habitués à de tels compliments – mais aussi pour les encouragements que j’ai pu recevoir personnellement, comme d’autres j’imagine, pendant l’épreuve.
Je voulais saluer et remercier tout particulièrement l’un des membres de l’organisation qui se reconnaîtra, pour ces mêmes encouragements, à quasi toutes les intersections! Interdit de faiblir : je crois que, même en tête de l’UTMB, mon père ne m’aurait pas harangué autant!
C’est avec cette force mentale qu’on parvient à boucler un UTMB comme il l’a fait, là où j’ai déjà échoué par deux fois. Respect, et bonne chance pour le GRR.
J’espère que ces Coursières constituent ma première étape pour être au départ de l’UTMB 2017 ; je repenserai alors à ce 7 mai et cela m’aidera peut-être, enfin, à arriver au bout ?
Comme déclaré sur le podium, je regrette de ne pas avoir tenté l’Ultra des Coursières plus tôt, et y reviendrai sûrement, même s’il ne m’est plus possible de faire mieux.
Encore bravo à toute l’équipe,
ALEXANDRE LAVILLE – 102km – 11:03:55 – Dossard 894
Pour ceux qui veulent un peu de lecture ou tout simplement des idées d’Ultra pour l’an prochain.
Merci encore à l’organisation et aux bénévoles pour cette fête.
Merci à Erik Balmont de m’avoir bassiné pour venir sur ses sentiers. Ca en valait le détour.
Merci à Timéo (mon fils), et mes parents pour les ravitos et le soutient sur la course.
Merci à Terre de Running Bourgoin pour le soutient également.
Merci aux dieux de la bières pour ce délicieux breuvage qui facilite la récup (ou pas…).
Maintenant on retourne au charbon pour la suite!
https://naturellement-trail.com/2016/05/14/mon-ultra-trail-des-coursieres-2016/
ROMAIN DIQUATTRO – 102km – 12:41:43 – Dossard 802
Je vous envoie mon petit récit de course de ce samedi sur l’ultra.
Je vous remercie encore pour cette sublime course, j’ai découvert des endroit méconnus dans nos magnifiques monts du lyonnais.
Encore bravo pour l’organisation. Un grand merci à toutes les personnes croisées sur le bord des chemins, bénévoles, signaleurs, baliseurs, petites mains au départ et à l’arrivée et j’en passe.
Le balisage est de loin le meilleur que j’ai jamais vu!
Je n’ai aucune critique négative à formuler, je suis juste enchanté par cette course!
Une suggestion: organiser un relais sur le 103 (du genre Saintélyon: R2, R3 et R4)?
103 mercis!
Portez vous bien.
“Après une nuit calamiteuse (je ne dormais toujours pas à 1h00… je penserai à prendre un léger somnifère pour la prochaine), le réveil sonne à 3h00, un petit déj engloutit puis direction Saint Martin en Haut.
Un peu plus de 200 coureurs au départ de l’ultra des Coursières. Je donne mon sac à l’orga, sac qui me sera remis à mi-course. Il fait déjà chaud, 14°C, donc ce sera short tee-shirt et manchons de bras pour le départ. Le starter hurle à 5h00, on traverse la ville à petite allure puis on attaque les 25 premiers kilos jusqu’à la ville d’Yzeron. Je connais cette partie par cœur, c’est mon terrain d’entraînement depuis 9 mois. Nous avons le droit à un sublissime levé de soleil rougeoyant sur le Mont-Blanc. C’est à couper le souffle.
Arrivée au ravito1, j’enlève mon sac à l’avance et en sort ma poche à eau pour ne pas perdre de temps. On la remplit pour moi, le temps de prendre un Tuc ou deux et de repartir illico. Sur la route, je fraternise avec un parisien qui s’entraîne pour la traversée des Alpes en 11 jours cet été. Il n’a pas de bâtons et commence à regretter cette négligence! De mon côté tout se passe bien jusqu’à maintenant. Je déroule tranquillement sur le plat quand il y en a, laisse aller en descente et monte à mon rythme de course ou de marche en montée. On me dit que je suis dans le top 20. Je fais un rapide calcul par rapport aux temps de l’an dernier, et en déduit que soit le niveau est supérieur cette année, soit une dizaine de coureurs sont partis trop vite ; la question est : est-ce que j’en fais parti… ? J’ai de bonnes sensations, j’en garde un max sous la semelle pour la deuxième partie du parcoursq ui concentre le gros du déniv et 3 montées et descentes longues et pénibles en fin de course.
Après une série de courtes mais très raides montées-descentes (dont 2 à monter avec les mains et descendre sur les fesses!) j’arrive au R2 de Duerne sans difficulté. Même reflexe pour gagner de précieuses secondes. Penser à bien faire le plein car le prochain ravito est dans 20 kms, soit 2h15/2h30 d’effort. Mais c’est mon prochain objectif, car Line et les enfants m’y attendent.
Je fonctionne par palier tout au long de la course : Ravito après ravito, col après col, je me fixe des objectifs concrets et atteignables pour ne pas 1.Mourir d’ennuie sur 12h d’effort, 2.Me lasser, 3. Me fatiguer moralement.
En partant ce matin, j’étais empreint d’un doute : une légère douleur au genou gauche m’a fait douter jusqu’à la veiller à savoir si oui ou non je prendrais le départ. Cette douleur se fait ressentir aux alentours du KM40. Dérangeante sans être douloureuse pour le moment, mais je ne peux m’empêcher de penser qu’il me reste…60kms… En montée ça va, c’est sur les relances et surtout en descentes que ça commence à tirer. Je m’aide des bâtons pour soulager mes jambes mais plus les kilomètres passent, et plus la gêne se transforme en douleur. Tant pis, ce sera comme cela jusqu’au bout, ou j’arrête. D’un autre côté ce qui me rassure c’est que 5 kilos avant d’arriver au R3 (km55) je double 3 concurrents d’un coup qui ont l’air plus dans le dur que moi. C’est décidé, je continue, on verra plus tard pour la douleur!
Quel bonheur de retrouver Ernesto, Mathilda et Line à Saint-Symphorien. Mais l’arrêt sera de courte durée encore une fois. En mois de 10 minutes, Line vide mes poches de sachets de barres déjà mangées, remplie ma poche d’eau et ma gourde avec des produits dopants (!!!) et fait le plein de barres énergétiques. Pendant ce temps-là je mange des Tuc et Ernesto du chocolat! J’embrasse tout le monde et repars en donnant à mes amours rdv dans 2h30 dans 2 ravito, à Lamure, 21 kms plus loin.
Il me faudra plus de 3h pour y arriver… On attaque vraiment le dur maintenant, jusqu’à maintenant c’était de la rigolade. Plus un kilo de plat, que des montées suivies de descentes roulantes parfois, cassantes souvent. En plus, je ne fais que rattraper des concurrents du 45 kms partis de Saint Symphorien à 11h. Ainsi c’est compliqué de savoir où sont les concurrents du 103kms. Ça me met un petit coup au moral, mais je dois m’accrocher.
Je ne m’arrête quasiment pas au R4. On me dit que le premier arrive dans 1h30, je fais semblant de ne pas avoir entendu… Aussi je commence à saturer complètement des aliments solides ou liquides sucrés. C’est donc avec une joie infinie que je retrouve une boule de miettes de Tuc dans une de mes poches que je savoure comme si c’était un met succulent. Ça vous montre le désarroi dans lequel je me trouve à ce moment de la course. Maintenant, ce sont mes deux genoux qui me lancent quasiment à chaque foulée, un peu moins en montée car je m’aide des bâtons. Je ne double plus aucun concurrent du 103 et attend avec impatience le R5 avec les loulous.
A Lamure c’est grosse ambiance. Il fait (très) chaud, il y a une fanfare, c’est aussi le point de relais pour les coureurs par équipe (22+26). Line est contente de me voir car elle commençait à s’inquiétait. J’ai le visage marqué, mais on me tend un bol de soupe avec des vermicelles et je crois qu’à ce moment-là, je n’avais jamais rien mangé d’aussi appétissant! J’en prend un deuxième que je savourerai en route. Ernesto ne comprend pas pourquoi je repars encore une fois faire « Gogogo » et c’est sous des larmes de tristesse de mon petit bout que je file vers les dernières difficultés que je redoute car connais assez bien.
La dernière partie se décompose en 2 très logues montées dont la dernière qui file vers Saint Martin la Côte (R6) puis vers le Signal, point culminant des Monts du lyonnais (plus de 950m si ma mémoire est bonne). Je ne m’arrête même pas au R6.
Il y a de plus en plus de gens venus nous encourager sur les bords des chemins et en traversée de routes. Les bénévoles sont d’une gentillesse hors-normes, toujours un encouragement à proférer. Il est compliqué sur la fin de tous les remercier tant la fatigue est présente et tant je suis concentré pour terminer ma course et pour ne pas perdre 1 gramme d’effort (sisi c’est vrai), mais leur chaleur humaine me va droit au cœur.
Le traceur du parcours aura mis un point d’honneur à nous faire souffrir jusqu’au bout et pour atteindre le Signal, un véritable mur à grimper avec les mains nous attend : 500mètres de montée sèche. En haut, ce sera la seule fois où je m’arrêterai pendant les 12h de course hors ravito. J’en profite aussi pour faire un micro pipi de quelques gouttes couleur orange, après avoir bu près de 10L d’eau depuis ce matin 5h!!!
La fin ne sera qu’une interminable descente vers Saint Martin en Haut, où la douceur des hauts- parleurs nous guide. En arrivant sou l’arche, je m’arrête et finis en marchant, les bras écartés et le regard vers le ciel, heureux mais exténué de l’effort que je viens de produire. C’est à ce moment que je vois une petit tête frisée blonde foncer vers moi et sauter dans mes bras. Je passe la ligne avec mes deux enfants dans les bras et Line qui me soutient. Je n’arrive plus à retenir mes larmes… Ernesto héritera de ma médaille finisher, il l’a bien mérité!
Pour terminer ce récit de mon premier 100kilomètres, je dirais que c’est un effort surhumain, dans le sens où la douleur et l’effort à produire sont au-delà de ce que l’on peut envisager. J’ai vomi et passé ma soirée aux toilettes tant mon système digestif est détraqué, j’ai dormi sur le canapé pendant 3 nuits car incapable de monter les marches, et je commence enfin à remarcher correctement. On notera tout de même qu’à 7h00 le dimanche matin, je travaillais à l’hôtel, en boitant ça c’est sûr… Je dirais aussi que pour s’inscrire sur une telle course, il faut être très bien préparé, aussi bien physiquement, techniquement que mentalement. C’est une magnifique épreuve, mais en ce qui me concerne, je sens que je suis allé au bout de mes capacités et que 100 kms est ma limite… pour le moment. Dernière chose, pouvoir compter sur une assistance sur le parcours, et qui plus est sa femme et ses enfants est un gain incommensurable pour la poursuite de l’épreuve dans de bonnes conditions! Alors 103 mercis à Line, Ernesto et Mathilda d’avoir passé près de 10h dans les monts par cette belle journée de mai pour au final ne me voir qu’une petite vingtaine de minutes.”
STEPHANE BAZOUD – 102km – 13:55:50 – Dossard 736
Bonjour,
Vous trouverez ci dessous le texte que j ai publié sur Facebook (groupe) “tu sais que tu fais du trail quand..?”
Aucune critique à vous faire; vous avez été géniaux: ne changez rien!
Un grand MERCI À TOUS: bénévoles, organisation, secours croix blanche, supporters locaux et d’ailleurs…
“Bonjour,
Juste pour vous dire que j ai participé hier au trail des Coursières des monts du lyonnais: 103km et 4200D+.
Certains diront que c’est roulant mais pour un premier 100km; ça m’a suffit.
Un beau parcours vallonné avec des bénévoles à gogo et super sympathiques.
Une organisation aux petits oignons et des ravitos bien garnis; tout pour nous faire plaisir; l’esprit trail est là.
Tout ça pour 45 euros (petit déjeuner et dîner inclus).
Pour les fans de cadeaux; c’est Noël avant l’heure: écotasse Raidlight, sac à dos Kalenji, porte dossard Oxsitis et la médaille (pour ma fille).
Je vous recommande ce trail.
Merci à l’organisation et aux bénévoles.”
CYRIL AILLOUD – 102km – 14:53:04 – Dossard 772
Merci à vous pour cette superbe organisation ! Merci à tous les bénévoles pour leur gentillesse ! Une très belle course, à refaire absolument…
L’ambiance de l’ultra était vraiment génial.
Vous êtes au TOP !!!
A l’année prochaine,MERCI
CEDRIC CONTERNO – 102km – 14:57:20 – Dossard 738
Coursières 2016 :
Résumé d’une super journée bien chargé :
3h : levé, vérification du sac de course et celui de mi-parcours (déjà passé 2h le vendredi pour en enmener le maximum tout en restant léger …)
5h : départ et aurevoir aux amis trailers pour leur donner rdv le soir à l’arrivée.
Superbe levé de soleil en début de course avec les Alpes et le Mont Blanc en premier plan !
30kms : la machine s’enraye les 2 mollets crampés au même moment en pleine course … Il reste juste 73kms… C’est parti pour course version Forrest Gump en essayant d’étirer tout ça en courant …
50kms : à sec , plus d’eau ! 5kms avant le ravito…
55kms : récupération deuxième sac et oméopathie contre les crampes !
55-77kms : de la cote , de la cote , du faux plat … Pas une descente ! Très dur mentalement
89kms : à sec une nouvelle fois … Sauf que là c’était après 88kms et nous sommes en pleine cote jusqu’au ravito 5kms plus loin.
Déshydratation avancée en cours, tête qui tourne, jambes flageolantes, l’alimentation solide passait plus … Abandon impossible ! La tête était là et t’avances !
95kms : montée des Géants ! A quatre pattes, histoire de te finir !
20h : arrivée au sprint …dsl l’esprit de compétition “bon enfant” ,même après 15h et 103kms de course, il revient quand t’es cote à cote avec un autre “compétiteur” !
23h15 : arrivée de nuit de mon ami Christian après 18h15 de promenade ! Challenge de ses 40ans réussi ! Bravo
CLAUDE MIRODATOS – 102km – 16:21:17 – Dossard 822
Notes sur les coursières de Mai 2016
Déjà l’an dernier, ma plume louait le savoir-faire des ATOS et la réussite de leur belle compétition, avec juste quelques remarques, bien mineures en regard des misères du vaste monde! Et bien figurez-vous que le cru 2016 fut encore plus enchanteur, et il convient de dénicher dans les replis du dictionnaire des superlatifs adaptés!
Bon, côté météo, on y reste peu car les ATOS confirment qu’ils ont le ciel dans leur poche! Et en plus, au détour d’une causette, de mentionner benoitement que la semaine précédente, la neige blanchissait les sommets… S’il n’y a pas là un pacte avec le diable, c’est à ne plus rien y comprendre! Donc, du beau, de l’esthétique, du grandiloquent même, avec le faste du Mt Blanc empourpré aux aurores jusqu’aux feux du couchant, formant une gloire éphémère sur les quelques brumes attardées dans l’ouest lointain.
Dès lors, allons-y du parcours, c’est quand même le nerf de la perf! Mais qu’ai-je oui? Et à plusieurs reprises! De surprenants commentaires de ci de là, du genre: “ce circuit est trop “roulant”, du coup, je préfère abandonner”!!! Comment? Est-il possible que les organisateurs se soient permis de faire “courir” des coureurs? Je n’y crois pas! Le vrai traileur, Monsieur, ne court pas, il grimpe, ahane, rampe, glisse, s’embourbe, crapahute, mais surtout ne court pas! C’est trop roulant!
Allons donc, ce parcours fut au contraire un miracle d’équilibre et de variantes et cheminements en tout genre! Il y eut, grâce à un tracé assez profondément renouvelé, de divines surprises comme la traversée de ce château-vieux hors du temps, et toujours ces belles et lentes ascensions sur pentes régulières et paisibles, pistes larges, anciennes voies de transhumance, interrompues sans préavis par de brusques hoquets de dénivelé, en plus et en moins. Ainsi, cette superbe plongée raidissime vers l’aqueduc totalement improbable de la Brévenne, tracé par la pax romana, sinuant au cœur de cette forêt profonde, et dont les légionnaires bâtisseurs ne devaient pas trouver les berges trop roulantes, j’imagine! Et puis, on nous en avait causé un peu comme un secret, il y eut aussi, à l’approche des 100km, comme un gâteau sur la cerise, cette variante dans l’attaque du signal de Saint-André, où les traceurs se sont carrément lâchés et ont mis la verticalité au programme! Du coup ce n’était plus roulant du tout mais heureusement des mains secourables et bienvenues ont permis de hisser nos carcasses passablement lasses des kilomètres déjà engloutis! Et je passe sur cette incursion nouvelle en terres de Loire, avec de rudes dénivelés mais toujours des points de vue à couper ce qui nous restait de souffle! De même pour les bas-fonds de la Sainte Catherine, toujours redoutables (au passage, le point d’eau juste en débouché de côte fut apprécié par de nombreux gosiers séchés par l’escalade; Il mériterait d’être signalé). Donc, je persiste et signe, ce parcours des coursières (je parle du “long”) n’est certes pas un trail de haute montagne mais une superbe introduction à la longue distance en moyenne altitude, avec des conditions particulièrement propices cette année, alternant ces passages en fond de vallée assez tièdes et des vents-coulis bien rafraichissants sur les sommets dépassant les 900m à trois reprises, d’après le profil.
Dernier élément du triptyque, l’organisation! A nouveau, que des louanges à formuler, tant l’équipe des “bleus” d’ATOS joliment coiffés de chapeaux vert tendre pour les plus kitsch se fit un devoir de nous accompagner, que dis-je, nous materner tout au long de cette pérégrination initiatique pour les uns, quasi rituelle pour d’autres… Sécurisation et balisage de professionnels nous firent oublier cette légère incertitude d’orientation, souvent génératrice d’angoisse ou de contrariété, qui caractérise certains trails! Mais pas celui-là! Quant à la qualité des grignotages aux “ravitos”, elle restera toujours perfectible… Mais nos estomacs chahutés le souhaitent-ils vraiment? Sauf évidemment la soupe du maitre pâtier Mathis, bien au rendez-vous de Lamure, à point nommé et toujours talentueux! Mes deux rations bien salées me restent en tête comme un petit moment de bonheur (parmi d’autres).
Pour finir, j’avais évoqué l’an dernier un durcissement excessif des portes horaires et il semble bien que ce message, relayé par d’autres témoignages, ait été entendu. Car s’il ne faut toujours pas flâner sur ce trail, les portes 2016 nous ont autorisés, heureusement, à papoter çà et là avec nos copains/copines de l’organisation et à enchainer ces innombrables petits bouts de causette avec des collègues d’allure proche. C’est aussi ça, le trail, tout le contraire d’un plaisir solitaire!
Bravo et merci encore à toutes et tous (mention spéciale aux bénévoles) pour cette lumineuse et roulante “balade”, et à l’an prochain en terres des Coursières, si la carcasse le veut bien!
Claude Mirodatos, V3H
BASILE MEGALI – 102km – 17:45:32 – Dossard 719
Une belle course, pas facile, mais qui permet d’admirer une superbe région de France!
Un grand bravo à l’Organisation, aux Bénévoles, au sympathique Public et à la météo!
CLAUDIE FERLAY – 102km – 18:04:59 – Dossard 823
Cette année, j’ai eu la chance de vivre ma 4ème participation à une épreuve d’ultra trail à Saint Martin en Haut, aux cotés de tous les “Bleus” d’Atos.
Quelques jours avant cette nouvelle aventure, les gens de mon entourage m’ont fait des remarques telles que “mais tu es folle, à quoi bon… tu as déjà prouver que tu pouvais le faire alors pourquoi recommencer!?”, “mais enfin je ne comprends pas, tu cours après quoi?”, “100km ce week end…? moi aussi je peux les faire…. en voiture!” ou le classique “100 km? mais en combien de jours!?”
Toutes ces remarques me font toujours sourire mais il est vrai que je me pose moi même souvent ces questions… mais voilà, je n’ai pas les réponses et ça me va bien comme ça.
Courir aux Coursières c’est….
C’est être libre de se lever à 3h du matin, rejoindre un tas d’allumés qui se trouve là dans une ambiance de concentration et de bon stress.
C’est retrouver des “bleus” toujours aussi souriants et motivés, réglés au poil pour qu’on est le plaisir de ne se soucier de rien que de vivre à fond cette journée.
C’est décompter, démarrer la montre, jeter des “bonne journée” aux voisins en ne sachant pas si on va les revoir de toute la journée.
C’est démarrer, savourer un splendide lever de soleil avec une vue sur le Mont Blanc qui fait réaliser que nos Monts n’ont rien à envier aux autres ! et que nous n’avons rien à envier aux autres (ceux qui sont douillets dans leurs lits!).
C’est monter, descendre, remonter, redescendre…allonger le pas, en garder sous les semelles en se disant qu’on n’est pas rentré, c’est accélerer en se disant qu’il y a des barrières horaires à respecter.
C’est douter, douter de soi, de son entrainement, de ses motivations, douter d’avoir fait ce qu’il fallait, d’avoir fait trop ou trop peu. C’est tout reprendre à zéro… réfléchir à pourquoi on est là et qu’est ce qui nous a poussé ce fameux jour à cliquer sur l’inscription…
C’est faire de belles rencontres, discuter des motivations, papoter, se remotiver, ne pas se laisser démotiver…
C’est aussi monter, descendre, remonter et redescendre…
C’est penser à manger et à boire… comme quoi gauhe/droite/gauche/droite, ça occupe l’esprit puisqu’on serait capable d’oublier des fonctions vitales!
C’est aussi sourire aux encouragements des gens qui sont là pour l’occasion, ceux qui sont là juste comme ça et ceux qui nous attendent à chaque carrefour…
C’est continuer à avancer même quand on a l’impression de ne plus pouvoir, c’est perdre la notion du temps et des km qui défilent…
C’est voir le soleil et le jour qui se couchent en se disant que ça sera bientôt notre tour aussi.
C’est rêver d’une douche en se disant que finalement le bonheur ne tient pas à grand chose…
C’est voir la ligne d’arrivée et avoir la fierté de la franchir… c’est oublier aussitôt les instants de galère et ne retenir que les bons moments.
Pour tout ça, courir c’est du bonheur. Un dépassement de soi qui permet de se recentrer, de réfléchir aux réelles motivations de ce/ceux pourquoi/qui on fait ça.
Alors à ceux de mon entourage qui ne comprennent pas, j’ai des bribes de réponses : participer aux Coursières…
C’est avant tout, courir en pensant à ceux qui ne peuvent pas.
C’est profiter de la perfection d’une organisation parfaitement réglée.
C’est arpenter de magnifiques chemins, les découvrir parfois les redécouvrir (alors qu’on croit les connaitre par coeur).
A tous ceux qui se posent encore la question, courir peut rendre heureux et à chaque fois c’est sous la forme d’une nouvelle aventure qui prend forme sur la ligne de départ et dont on ne connait pas la fin sans l’avoir vécue.
Pour les autres qui pensent que les ultra traileurs sont des extraterrestres, sachez qu’il suffit seulement de temps et de volonté (et d’assiduité à l’entrainement… certes!) et tout le monde peut se retrouver engagé dans une telle aventure! c’est, en tout cas, tout le mal que je vous souhaite!
Encore une fois, toutes mes félicitations aux organisateurs et aux bénévoles… ne changez rien, vous êtes parfaits! un immense Merci à ma Maman en or et un grand bravo à tous les aventuriers de cette belle journée.
Que ces expériences uniques deviennent nombreuses!
LAURELINE GAUSSENS – 47km – 04:47:44 – Dossard 1 121
Bonjour à toute l’équipe du Trail des coursières..
Je viens par ce mail vous remercier encore pour ce magnifique événement que nous avons vécu ce week-end… Votre gentillesse, votre sympathie, vos sourires, une équipe de bénévoles au top et un accueil des plus chaleureux…
Comment ne pas repartir de votre Trail avec de magnifiques souvenirs et surtout l’envie de revenir…
A toute l’équipe, je vous adresse tous mes remerciements, et toutes mes amitiés pour nous permettre de vivre toujours et encore de belles manifestations sportives comme la vôtre où l’essence du Trail tant par le partage que par la bonne humeur y est plus que présente…
Merci de tout coeur pour tout ça…
Laureline Gaussens
ALEXANDRE PAGOT – 47km – 04:53:36 – Dossard 1 192
Bonjour
Un grand merci pour l’organisation de ce trail. C’est une mécanique bien huilée ! J’ai trouvé le parcours (très) exigent. On reste hors du sport business des grands évènements tout ça à 30’ de Lyon, que demander de mieux. Ci joint le lien vers un CR sans prétention :
http://www.kikourou.net/recits/recit-18493-les_coursieres_des_hauts_du_lyonnais_-_50_km-2016-par-alexp33.html
Sportivement
AlexP
ALEXANDRE DELORE – 47km – 04:56:08 – Dossard 1 186
Revenir sur les « Coursières », deux ans après une découverte coup de cœur de ces chemins qui relient les villages des Monts du Lyonnais, était une évidence. Organisation rôdée (15ème édition cette année) sous le signe de la solidarité, peloton à taille humaine, loin du grand barnum des marathons et trails à la mode, beauté des grands espaces et mise en valeur d’une région, vrai parcours de trail, accidentée, technique mais pas trop, avec quelques bonnes portions roulantes… La nature et la moyenne montagne à seulement 30 minutes de l’agglomération lyonnaise, autant en profiter en ce 7 mai printanier.
Compte-rendu complet de la course
ROGER CHATAGNON – 47km – 06:26:36 – Dossard 1 024
Merci beaucoup pour ce magnifique trail !
Après 2 participations à la version hivernale (17km), j’ai sauté le pas et me suis inscrit sur le 48km…
Mes impressions et commentaires :
Le parcours
J’habite Mornant et j’adore nos sentiers, nos paysages, et grâce à votre parcours on a eu droit à un bel échantillon : le tracé est très varié et vraiment très sympa…. !
Bravo pour votre travail de balisage qui est impeccable !
Mes 2 passages préférés :
* la montée avant St Catherine
* ET SURTOUT la montée des géants : tout simplement somptueuse !!!!
Petits commentaires :
* la montée des géants a du être très dure pour certains car arrive tard dans le parcours (bcp avaient déjà des crampes)
* presque déçu de ne pas être allé au signal après cette montée des géants
* cela doit être compliqué mais j’avoue me lasser des 4 derniers kilomètres : identiques au trail hivernal (17km)… Ils sont chouettes mais je les connait par coeur 🙂
Organisation
Superbe , TRES TRES bien balisé, ravitaillement nickel…
Peu être mal répartis (11,22 puis 39). Le 1er ne me parait pas indispensable, et un ravitaillement à St Catherine aurait peut être été mieux apprécié…
Classement
Ce n’est pas propre à votre course… Mais à chaque fois j’ai la même interrogation..
276 inscrits..
213 finishers…
Mais combien de partants réels ? ou d’abandons si c’est une donnée plus simple à avoir
Car même si vu mon niveau je regarde peu le classement, j’avoue être toujours surpris de voir des classements par rapport aux finishers uniquement… et pas par rapport aux partants…
Donc encore une fois un grand merci!
Ce trail permet de faire découvrir notre belle campagne des monts du lyonnais!
ERIC CARTIER – 47km – 07:45:36 – Dossard 1 199
Bonjour ,
merci les bénévoles à toutes et tous pour votre gentillesse et votre simplicité durant ce trail .
Eric Cartier ,Villeurbanne 1ère participation
JEROME DUCOEUR / MICKAEL BERTHOLLET – 47km – 05:56:28 – Dossard 31
Tout comme l’année dernière, le trail est très bien organisé, une équipe sympa nous attend sur le bord des routes pour la signalisation et un bon repas nous attend à Saint Martin.
Ne changez rien, tout est parfait, avec un passage de relai dans notre village beau de Lamure, on en redemande.
Les murataires